Tantôt stigmatisé, tantôt subversif… Dans son essai “Rose. Une couleur aux prises avec le genre”, le chercheur Kévin Bideaux retrace l’histoire d’une teinte à la charge symbolique toujours clivante.
Illustration Antony Huchette pour Télérama
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Publié le 24 décembre 2023 à 10h00
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Passage obligé de la période de Noël, les rayons enfants des magasins sont encore fortement genrés : jouets et vêtements destinés aux filles arborent toujours largement des teintes de rose, souvent pastel, pour se distinguer des tons plus vifs des objets pensés pour les garçons. Cette association entre rose et féminin, omniprésente dans l’art, la culture, la consommation, et récemment remise au goût du jour avec le succès mondial du blockbuster fuchsia Barbie, est universellement reconnue et néanmoins récente. L’existence même du rose, mélange de cramoisi et de blanc, en tant que couleur à part entière ne remonte qu’au XVIIIᵉ siècle, où les rois l’arboraient saumâtre leurs portraits.
D’abord symbole
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