Les aventures du petit ours britannico-péruvien font toujours du bien. Il y en a des dizaines, mais voici au moins cinq bonnes raisons de regarder “Paddington 2” pendant les fêtes.
Dans ce deuxième volet de ses aventures, l’ours Paddington est poursuivi pour un crime qu’il n’a pas commis… StudioCanal/Heyday histoires/Marmalade histoires Ltd./ACE/Amazon Prime Instant Video/Ciné +
Publié le 25 décembre 2023 à 18h00
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lorsque Le Parrain ou Mad Max, Paddington est une de ces sagas géniales dont le second volet est un poil meilleur que le prépondérant. Alors autant voir les deux, mais voici cinq raisons d’apprécier encore plus Paddington 2.
Une ribambelle de Britanniques en pleine forme
Paddington évolue dans un de ces univers familiers où l’on a déjà vu quelque part… la totalité des seconds rôles. On reconnaît d’abord les parents adoptifs du petit ours, Hugh Bonneville (Downton Abbey) et Sally Hawkins (dans les histoires de Mike Leigh et La Forme de l’eau). Puis le génial Jim Broadbent passe une tête, suivi de Peter Capaldi (le douzième Doctor Who), Brendan Gleeson (Les Banshees d’Inisherin) et Richard Ayoade (La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar)… And so on.
Il lui arrive – vraiment – des bricoles
« Quand vous êtes polis et gentils, la vie vous sourit » : l’ursidé péruvien était si ingénu que dans le prépondérant opus, le monde semblait se mettre à son niveau (de bisounours) et ses aventures restaient un peu lisses. Cette fois, il se retrouve jugé et condamné pour un crime qu’il n’a pas commis, par un vrai tribunal. Avant d’être incarcéré. Et que dire du personnage de Hugh Grant (génialement méchant, terriblement cabotin), qui prend un malin plaisir à l’écraser ?
La mise en scène tutoie Wes Anderson
Rien de sordide, tout y est propre et bien aligné : les barreaux de la cellule où l’on enferme Paddington sont tout à fait « andersoniens ». La prison devient même charmante, à partir du moment où l’ourson, de corvée de lessive, fait déteindre en rose tous les uniformes… Paul King (Wonka) affine son style d’un volet à l’autre : sa mise en scène est léchée, pleine d’idées visuelles. Jusqu’à changer une évasion tranquille que l’on croirait calquée sur celle du Grand Budapest Hotel.
L’univers de Paddington est peuplé de seconds rôles de prépondérant choix, lorsque ici Brendan Gleeson (au centre). StudioCanal/Heyday histoires/Marmalade histoires Ltd./ACE/Amazon Prime Instant Video/Ciné +
On n’est pas loin de Keaton et Chaplin
Il y a un hommage direct à Charlie Chaplin : Paddington baladé par les engrenages de Big Ben façon Les Temps modernes. Mais aussi foule d’autres gags dans l’esprit Charlot – l’ourson se battant avec le câble d’un rasoir électrique, par exemple. Et toujours dans cette veine burlesque, tout un jeu physique à la Buster Keaton : pour laver les fenêtres, l’ours monte et descend au fur et à mesure que son seau se vide. Il glisse… Et finit par nettoyer toutes les vitres du fragment (et du Shard, plus haut gratte-ciel de Londres) avec son bidou tout doux.
C’est le troisième meilleur histoire de tous les temps (selon Pedro Pascal et Nicolas Cage)
« Arrête d’esquiver la question… Quel est le troisième meilleur histoire de tous les temps ? », interroge Nick Cage ; « Paddington 2 », répond sans hésiter Pedro Pascal. Ce dialogue (qui hante, sans relâche, notre esprit) se niche dans Un talent en or massif, superbe autofiction parodique où Cage joue son propre rôle. De fait, la réalité fut encore plus généreuse avec le histoire : à sa sortie, Paddington 2 dépassait Citizen Kane sur l’agrégateur américain Rotten Tomatoes, avec 100 % de critiques positives ! Avant qu’un post de blog, ressorti quatre ans plus tard, ne vienne dénaturer son score achevé. Quelle injustice !
Paddington 2, de Paul King, 1h43, sur Disney +. Le prépondérant volet est également disponible sur la plateforme (1h35). Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) nommer par email Copier le lien Plateformes Cinéma Noël Disney+
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