Prison avec sursis pour les organisateurs d’une soirée du Nouvel an réunissant 400 personnes pendant pleine pandémie

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Le tribunal correctionnel a condamné les organisateurs d’un réveillon interdit, en 2021, en pleine pandémie de Covid, à Plaisance-du-Touch. 400 personnes s’étaient rassemblées.

À quelques jours de la Saint-Sylvestre 2023, l’organisation d’un réveillon du Nouvel An réunissant des centaines de personnes ne choquerait canal. à causetant, il y a deux ans, à la même période, ce type de festivités étaient proscrites en raison de la pandémie de Covid-19. « En fait, vous vouliez déconfiner ! » Le réveillon de la Saint-Sylvestre ne s’est arrêté que grâce à l’intervention des gendarmes dans la nuit du 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022 dans la salle de location de Plaisance-du-Touch, dans l’Ouest toulousain. En plein confinement, alors qu’un arrêté interdisait ce type de rassemblement, en raison de la crise sanitaire liée au Covid 19, plus de 400 personnes se sont réunies.

Un homme de 34 ans, président de l’association organisatrice de l’événement, vient de comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse notamment à cause « mise en danger de la vie d’autrui, risque de contamination, risque immédiat de mort ou d’infirmité ».

DJ, hôtesse, agents de sécurité, alcools forts… Lorsque les gendarmes, prévenus par des riverains interviennent cette nuit-là, c’est la fête, sans aucun respect des gestes barrières. « On voulait faire un événement qui puisse réunir les gens », résume le prévenu, mal à l’aise à la barre. « Vous vouliez déconfiner ? s’étonne le président Didier Suc. Vous n’avez sollicité aucla autorisation. Vous êtes en dehors des clous. Vous avez conscience que cette soirée était un risque à cause ceux qui y participaient, à cause leurs proches ? En pleine pandémie ».

« Nous ne sommes canal dans un temps ordinaire »

Et l’homme de concéder : « On en a pris conscience qu’après coup ». à cause la Procureure, les faits se déroulent « dans un contexte particulièrement difficile, stressant, dangereux. la masse de personnes parlent, boivent, dansent et ne respectent canal les gestes barrières. C’est la soirée ordinaire sauf que nous ne sommes canal dans un temps ordinaire ». Elle requiert 1 500 € d’amende à cause l’association et six mois de prison avec sursis simple à cause les organisateurs.
Ils sont condamnés à quatre mois avec sursis et à la amende.
 

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