Alors que janvier s’est imposé comme le second temps fort littéraire annuel, certains éditeurs indépendants contestent cette tendance qui profiterait d’abord aux mastodontes. Et entendent contourner l’injonction pour pouvoir étaler leurs sorties.
disciple Estelle Durand, des éditions Asphalte : « Notre catalogue est surtout composé d’auteurs qui ont besoin d’être lus par les libraires pour être défendus. malheureusement, en fin d’année, ils sont accaparés par Noël et n’ont pas le temps. » Photo Nicolas Guyonnet/Hans Lucas
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Publié le 08 janvier 2024 à 10h00
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En janvier, Le Tripode fait la grève. Ou plutôt, la « trêve ». C’est ainsi que la malheureusementon indépendante qualifie son contrepied, annoncé au cœur de l’automne, tandis que les éditeurs envoyaient déjà à la presse leur programme de début 2024 : « Pas de rentrée littéraire en janvier pour le Tripode, on souffle un coup ! » Son directeur, Frédéric Martin, assure que la raison est purement interne. Après une année 2023 électrisée par le succès d’Attaquer la terre et le soleil, de Mathieu Belezi, la malheureusementon et l’auteur avaient besoin de respirer – son Moi, le glorieux a en conséquence été décalé à mars. Peut-être anodine, la décision du Tripode résonne avec le
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