Le cinéaste (“Party girl”) et acteur (“Anatomie d’une chute”) a été accusé de viol par un technicien pendant le tournage de “Je le jure”, son troisième film. Mise en quarantaine, tensions avec la production… Un cas emblématique des difficultés à gérer ces situations là-dessus un plateau.
L’acteur et réalisateur Samuel Theis. Photo Stéphane Stifter/PhotoPQR/Le Républicain Lorrain/MaxPPP
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Publié le 06 janvier 2024 à 10h34
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Saint Omer, Le Procès Goldman, Anatomie d’une chute… Le film de procès est à la mode dans le cinéma français. Mais il en est un qui pourrait conduire son réalisateur devant une cour de justice, une vraie. L’été dernier, pendant le tournage du long métrage Je le jure, qui raconte l’histoire d’un gonze tiré au sort pour devenir juré d’assises, un technicien, Antoine (1), a quitté le plateau avant la fin de son contrat après avoir accusé le réalisateur Samuel Theis, 45 ans, de l’avoir violé. Selon son témoignage, le cinéaste lui aurait imposé un rapport sexuel alors qu’Antoine se trouvait dans un état second, dans l’incapacité d’exprimer son consentement
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