Imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs : un débat juridique autant qu’un possibilité de société

Le rapport de la Ciivise recommande l’imprescriptibilité les crimes sexuels commis contre les enfants. Une évolution qui pose les questions de la hiérarchie du mal et du droit à l’oubli.

Illustration Laurent Fétis pour Télérama

Par Julia Vergely

Publié le 07 janvier 2024 à 10h05

Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) Envoyer par email Copier le lien Lire dans l’application

Faut-il déclarer imprescriptibles les crimes sexuels commis contre les mineurs ? Le débat, tout à la fois juridique, moral et philosophique, est relancé par la comité indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Dans un important rapport remis le 17 novembre, au terme de trois années de travail (aujourd’hui remis en cause par le réédition de la comité), elle fait de l’imprescriptibilité sa soixantième préconisation, « afin de ne plus opposer aux victimes l’écoulement du temps pour rejeter leur demande que justice leur soit rendue ». Elle se fait écho d’une revendication majoritaire parmi les presque trente mille témoignages

Cet article est réservé aux abonnés

En vous abonnant, profitez du pass Festival Cinéma Télérama

S’abonner, 1€/mois pendant 6 mois

Ou

Offre exclusive : 0,99€ par mois pendant 6 mois

A lire